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Détresse psychologique chez le jeune : comment l’aider ?

Pour prendre soin de la santé mentale des (pré)-adolescents, il faut avant tout discerner les premiers signes du mal-être, et comprendre comment agir.   

Tant d’un point de vue psychologique que physiologique, la pré-adolescence et l’adolescence constituent une période aussi belle que difficile, souvent tourmentée et bouleversante. Réseaux sociaux, (sur)-exposition aux écrans, éco-anxiété : les défis de la jeunesse actuelle sont nombreux. 

Et les chiffres sont interpellants. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, « À l’échelle mondiale, on estime qu’un jeune de 10 à 19 ans sur sept (14 %) souffre de troubles mentaux. La dépression, l’anxiété et les troubles du comportement sont parmi les principales causes de morbidité et d’invalidité chez les adolescents. Le suicide est la quatrième cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans. »[1]

Les causes de détresse psychologique chez les jeunes

Outre les changements physiques, la pression scolaire ou encore le développement des relations sociales[2] propres à l’adolescence, une multitude de causes peuvent être sources de détresse psychologique chez les jeunes. S’il est impossible de toutes les mentionner, on peut notamment citer :

  • Au niveau familial : tensions, divorce des parents, situation de précarité financière, difficulté des parents (alcoolisme, addiction aux drogues, dépression, etc.).
  • Au niveau scolaire : harcèlement, changement d’école, difficultés scolaires, etc.
  • Au niveau social : réseaux sociaux, difficulté à s’intégrer, traumatisme, abus, etc.
  • Au niveau sociétal : crise environnementale (éco-anxiété), guerre, etc.
  • Au niveau personnel : questionnement de genre, crise d’identité, etc.

 

Les signes visibles du mal-être

Déprime passagère ou dépression plus profonde ? Quoi qu’il en soit, lorsque votre jeune traverse une période difficile, il est toujours bon de rester attentif à son comportement. Pour y discerner les signes d’un mal-être superficiel ou plus sérieux. 

Il se peut que votre adolescent souffre de dépression si vous reconnaissez son attitude dans un ou plusieurs des signaux suivants[3] :

  • Repli sur soi

  • Décrochage scolaire

  • Troubles de comportement alimentaire, perte d’appétit

  • Irritabilité excessive

  • Tristesse/déprime constante

  • Agressivité envers lui-même/envers les autres

  • Changement brusque de comportement

  • Arrêt soudain de relations ou d’activités auxquelles il tenait

  • Fatigue, manque d’énergie

  • Troubles du sommeil (insomnie, hypersomnie)

  • Consommation d’alcool, de tabac, de drogue

Certains de ces signaux pris indépendamment des autres ne présentent bien sûr pas de risque pour la santé mentale de votre jeune. Mais si vous remarquez un changement de comportement, ou une accumulation de symptômes, alors il faut vous poser les bonnes questions. 

Les sites du réseau intersectoriel Réalism ou encore Mesétudes.be offrent une multitude de ressources destinées aussi bien aux jeunes qu’à leurs parents, face à ces situations compliquées. 

 

Comment réagir en tant que parent ? 

Pour aider son adolescent à garder l’équilibre et le soutenir dans ses hauts et ses bas, le parent devra faire preuve de patience, de respect et d’écoute.  

Voici quelques clés pour réagir de manière adaptée :

  • Être à l’écoute sans jugement

  • Faire preuve de curiosité et d’empathie

  • Laisser du temps et de l’espace au jeune[4]

  • Rester dans le dialogue, éventuellement via un tiers (personne de confiance, ami, psychologue, membre de la famille ou d’une organisation)

  • Éviter la rupture de lien, continuer les activités qui ont plu, garder les rituels familiaux qui servaient de repères

     

Se faire aider : oui, mais comment ? 

En tant que parent d’un jeune en difficulté psychologique, on peut se sentir très seul et avoir du mal à tenir le coup. Demander de l’aide à un professionnel, pour soi-même ou pour son enfant, peut faire toute la différence.

Dans un premier temps, n’hésitez pas à vous confier à votre médecin généraliste, qui pourra, le cas échéant, vous rediriger vers un spécialiste (pédiatre, psychologue, psychiatre, …). Le site belge Yapaka.be met également à votre disposition une série de ressources et d’instances utiles vers lesquelles vous tourner en cas de besoin. 
 

Une assurance pour plus de tranquillité

Si les soins psychologiques sont de mieux en mieux remboursés[5], il peut toutefois être utile d’adopter une assurance complémentaire pour couvrir au mieux les frais de consultations avec un spécialiste. Faites le choix d’une assurance soins ambulatoires pour vos frais médicaux quotidiens. Découvrez notre gamme d’assurances soins ambulatoires DKV Daily et soyez protégé 365 jours par an ! Faites le point et analysez vos besoins en ligne en seulement quelques minutes. Pour plus d’infos, renseignez-vous auprès de DKV ou auprès de votre intermédiaire d’assurance.

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La santé mentale des enfants, des jeunes et des adultes constitue l’une des priorités de DKV. Notre mission est de vous proposer des solutions d'assurance qui vous protègent et vous rassurent pour que vous puissiez profiter pleinement de votre vie. Prendre soin de vous, c'est préserver votre capital santé le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions. Quels que soient vos besoins, il existe une formule DKV qui vous correspond.

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