Le début de l’année est souvent un moment propice pour tirer les leçons de l’année écoulée et préparer au mieux celle qui s’annonce.
Nous avons interrogé David Boulangier, Head of Corporate sales chez DKV Belgium, pour récolter ses impressions sur les tendances du marché de l’assurance santé en Belgique. Il a également partagé sa vision de l’avenir du secteur.
L’émergence de l’assurance « omnium santé »
L’assurance hospitalisation est, depuis longtemps déjà, une option très demandée par les employeurs. De fait, cela leur permet d’offrir à leurs équipes une couverture complémentaire sans questionnaire médical, avec une prime intéressante et la possibilité de couvrir les membres de la famille.
Depuis quelques années, la demande de couverture pour les soins dentaires et ambulatoires augmente. Le montant à charge de l’assuré après l’intervention de la mutuelle reste assez élevé et le Belge doit encore payer de sa poche plus que dans certains pays voisins. Pour l’employeur, c’est l’occasion d’offrir un avantage plus tangible puisqu’il permet le remboursement de prestations dont la fréquence est plus élevée que l’assurance hospitalisation.
« On constate un intérêt croissant de la part des entreprises pour ces garanties : on évolue véritablement vers une assurance "omnium santé", constate David Boulangier. « Chaque employeur peut ainsi se distinguer par son offre d’avantages extra-légaux ».
Un besoin de transparence, d’efficacité et de conseils
Dans les récentes évolutions constatées, David Boulangier remarque également un grand besoin de transparence. « Les clients souhaitent des informations claires et transparentes, des prix raisonnables et des interactions fluides avec leur assureur. Une demande d’indemnisation en cas de sinistre, que ce soit pour un accident, une maladie ou un accouchement, est un moment stressant. L’assuré attend que les démarches soient simples et rapides pour compenser ce stress ».
La digitalisation des démarches s’est donc imposée et les assureurs ont développé de nombreux outils pour faciliter les demandes de remboursement et accélérer leur réception. Une mauvaise expérience au cours de la démarche peut avoir des conséquences négatives. Le secteur de l’assurance a bien compris qu’il fallait veiller à la qualité de l’expérience client tout au long du processus.
Comme la digitalisation facilite le volet purement administratif, le rôle de l’assureur tend à évoluer. Ce n’est plus uniquement celui qui règle les sinistres, mais un véritable conseiller, un partenaire en matière de santé. On attend donc de sa part davantage de conseils plus pratiques sur la santé au quotidien, l’équilibre entre vie privée et professionnelle, la gestion du stress…ceci toujours dans le strict respect de la législation sur la vie privée, évidemment.
En outre, la situation et les besoins en termes de santé évoluent très rapidement : l’assuré doit pouvoir changer facilement de couverture pour en choisir une autre qui réponde encore mieux à ses besoins et à ses attentes. Une analyse approfondie des besoins du client est un aspect essentiel, surtout à l’approche du lancement d’un nouveau contrat.
Une offre de plus en plus accessible aux TPE et PME
Avant, l’assurance santé collective était surtout réservée aux entreprises ayant minimum 5 employés et les grandes entreprises pouvaient majoritairement se permettre ce type d’avantages.
Aujourd’hui, l’accessibilité de l’offre des entreprises s’est élargie, offrant des opportunités à presque toutes les entreprises, au travers d’une gamme de produits variés. Même une petite PME avec un ou deux employés peut proposer une solution en termes de soins de santé à ses employés. C’est d’ailleurs dans ce secteur des PME qu’on constate qu’un « package santé » complet (hospitalisation, frais ambulatoires et soins dentaires) est souvent proposé aux employés dès le début de leur contrat. Après tout, attirer des employés talentueux est un facteur primordial pour une PME, et de tels avantages extra-légaux contribuent à se rendre attrayant en tant qu’employeur.
David Boulangier confirme : « Chez DKV, nous recevons de plus en plus de demandes d’offres de la part de ces entreprises. Nous pensons que notre manière très transparente de présenter l’offre et les prix, avec des infos produits détaillées et des simulateurs, y est pour beaucoup ».
Mais les entreprises ont des attentes élevées et certaines sont plus promptes à changer de prestataire. « Là où un client individuel va changer moins facilement d’assureur santé, le client corporate envisagera de le faire dans certaines situations. Cela met donc une certaine pression sur la qualité d’un service irréprochable » ajoute David Boulangier.
Vers une assurance portable, abordable, transparente et flexible
Au vu de tous ces constats, à quoi s’attendre à l’avenir en termes d’assurance santé ? En tant qu’employeur, comment continuer à proposer des avantages extra-légaux attractifs qui correspondent aux besoins réels des collaborateurs ? Le Head of Corporate sales de DKV Belgium partage sa vision des choses.
« La jeune génération aura sans doute une vision un peu différente des assurances santé. Ils auront probablement des attentes encore plus élevées en terme de protection, de transparence et d’interaction avec l’assureur », dit-il.
Nés à l’ère du digital, ils ont une autre approche lorsqu’il s’agit de payer leurs factures ou de gérer leurs consultations. Tout doit pouvoir se faire en ligne, facilement, dans une volonté de vivre une expérience de soins de santé plus centrée sur le patient. « Ils sont à la recherche d’un système de soins qui s’adapte à leur rythme avec de meilleures options d’interaction et il leur faudra des assurances soins de santé abordables, transparentes et flexibles ».
Les attentes envers l’employeur également ont évolué et la pandémie a accentué cette tendance. Dans certains secteurs confrontés à une pénurie continue de personnel, les exigences des candidats en matière d’avantages extra-légaux attrayants sont de plus en plus importantes. Dans les moyennes et grandes entreprises, cette attente générale se traduit naturellement par des délégations syndicales qui abordent régulièrement le sujet avec l'employeur dans le cadre des négociations collectives.
La santé mentale et la prévention comme enjeux déterminants
Le bien-être, au travail notamment, et la prévention apparaissent également comme deux enjeux clés à l’avenir. « Selon moi, continue David Boulangier, le secteur devra se concentrer encore plus sur la prévention et la santé mentale. C’est une évolution déjà en cours qui va s’accélérer ».
Souvent sous pression en raison de certains facteurs sociaux, les assurés peuvent délaisser leur santé. Un meilleur remboursement des prestations liées au bien-être devra les encourager à prendre davantage soin de leur santé mentale.
En termes de prévention, la Belgique performe moins bien que d’autres autres pays européens[1]. Par exemple, un pays comme la Finlande parvient à dépister plus de 80% des femmes pour le cancer du sein dans la tranche d’âge recommandée quand nous atteignons à peine les 65%. Et, alors que les mammographies sont remboursées par l’INAMI, le programme de dépistage organisé stagne aux alentours de 33%.
L’assureur a donc un rôle à jouer pour encourager un mode de vie sain permettant de prévenir certaines maladies et leurs coûts, ainsi que pour guider vers le prestataire de soin approprié.
Bien entendu, le système des assurances de soins de santé complémentaires restera toujours dépendant de la couverture de base prévue dans la sécurité sociale. Chaque changement d’intervention du système de soins de santé peut avoir un impact sur les coûts et les produits des assureurs. Aujourd’hui, l’accessibilité et la qualité des soins de santé en Belgique sont parmi les meilleurs au monde, il faut donc que notre pays maintienne ce cap.
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